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Les Critiques de Films de Kaal, Roxy & Cie.
27 octobre 2011

Moon

Le film du mois d'Octobre est :

Moon

Sans titre 1

Sorti aux USA le 12 juin 2009 et le 17 juillet au Royaume-Uni

Jamais sorti en France

Réalisé par: Duncan Jones

Avec: Sam Rockwell

Film britannique, Genre: Hallucinations lunaires

Durée: 1h37

 

Synopsis:

Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles.
Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges... D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir...
 

Bande-annonce

 

C'est quoi ce film ?!

La Lune a toujours fasciné les hommes. Le cinéma et l'art en général a d'ailleurs envoyé l'homme sur la Lune bien avant que notre cher Neil Armstrong n'y pose le pied en 1969. Je pense notamment à Méliès bien sûr aveLe Voyage dans la Lune qui a révolutionné les trucages au cinéma en 1902. Fritz Lang s'y est également essayé avec La Femme sur la Lune en 1929. N'oublions pas non plus Hergé qui a emmené Tintin et ses acolytes sur la Lune en 1954 avec l'album On a marché sur la Lune. Puis vient Kubrick (un an avant que l'homme ne pose sur la Lune) avec 2001, L'odyssée de l'espace qui a en quelque sorte révolutionné avec autant de force que Méliès l'avait fait à l'époque. Kubrick s'est largement documenté sur le sujet en s'aidant notamment de la NASA. D'autres sont intervenus par la suite comme par exemple Les Aventures du Baron de Münchhaunsenn par Terry Gilliam ou Appolo 13. Tout ça pour dire que le thème ne date pas d'hier et que bons nombres de chefs d'oeuvres ont déjà vus le jour.

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Autant dire que ce n'est pas une surprise si Duncan Jones réalise son premier film sur ce thème là. Titulaire d'un diplôme de philosophie, il continue ses études à la London Film School (dont est sortie Michael Mann entre autres). Sa passion pour la science-fiction est très forte. Il a grandi avec 2001, Alien ou encore Outland. Duncan Jones réalise Moon avec un budget de seulement 5 millions de dollars ! Autant dire que sa marche de manœuvre était faible. Plus récemment, Duncan Jones a continué dans la science-fiction avec Source Code sorti en 2011.

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Mais revenons à Moon qui est le film traité ici. Durant tout le film nous suivons exclusivement un personnage, Sam, dans sa base lunaire avec pour seul ami un robot nommé Gerty. A l'instar de Al dans 2001, Gerty parle de façon monotone et monocorde. Mais c'est peut être la seule ressemblance avec Al. Notre robot Gerty restera en effet fidèle à notre héros à l'inverse de Al et l'aidera tout au long du film. Nous suivons donc Sam tombé dans la routine de son travail sur la Lune dont son contrat de 3 ans est sur le point de se terminer. Tout aurait pu être parfait pour lui juqu'à un incident imprévu et des hallucinations. L'ambiance du film est très pesante à cause de la solitude du héros mais aussi de la quasi absence de musique. Sam Rockwell livre ici une performance de haute volée de part le fait que son personnage soit (presque) seul. Le rythme repose donc presque exclusivement sur ses épaules. Ses émotions et états d'âmes sont des éléments clef du film. Tout cela crée une sorte de malaise mais qui nous pousse tout de même à vouloir la fin du scénario qui est d'ailleurs parfaitement maîtrisé. Vous l'avez compris, l'histoire est donc de la science-fiction mais pas exclusivement. D'autres thèmes sont abordés comme par exemple les paradoxes ou bien l'éthique. Parce qu'en fait, c'est ça la vraie question du film. Je l'ai dit, Jones ne disposait que d'un budget limité. Point d'effets spéciaux à outrance donc mais un réel questionnement philosophique sur l'humanité et son éthique. Le manque de budget est largement compensé par cela mais aussi par la réalisation quasi-parfaite. Les plans sont purs et sobrement parfaits. Moon est donc l'un des meilleurs films de science-fiction de ces 10 dernières années ayant remporté une dizaine de prix lors de différents festivals à travers le monde.

sgsgsg

Alors maintenant une question se doit d'être posée. Pourquoi diable n'est il pas sorti en France ? Il est sorti partout : aux USA, au Royaume-Uni, au Canada … C'est vraiment dommage de ne pas l'avoir sorti du tout chez nous. Surtout quand on voit le nombre de nullités sortant chaque semaine en France. Enfin bref, vous pouvez toujours vous le procurer sans problème en DVD, en Blu-Ray et même en VOD. Pour ma part, je vais suivre avec attention ce Duncan Jones qui a tout pour devenir une icône de la science-fiction.

Oldspider

 

sgsgsshg

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Commentaires
K
D'ailleurs tu l'as en dvd oldspider ? tu me le passeras !
M
Il a l aire vraiment bien ! bon scenar en tout cas. Et je suis d accord ! y en a raz le bol du cinema francais et des blockbusters (production MARVEL tout specialement)!
O
On préfère Bienvenue à bord par exemple ! x)<br /> Non mais c'est vrai que ça fait chier ce comportement. Sans parler de 500 copies quoi, il aurait très bien eu sa place dans des petites salles.
M
Magnifique film de S-F, comme quoi avec rien dans le porte-monnaie on peut faire un putain de film. En effet l'ambiance est très pesante, et la mise en scène vraiment léchée, ce qui en fait une œuvre vraiment hypnotisante.<br /> <br /> Sinon tu poses la question juste : nom de Zeus, pourquoi n'est-il pas sortie dans les salles françaises ?... Ce film est l'une des nombreuses preuves du manque de c******* de la distribution française qui lâche comme une merde les films de genre risqués et à petit budget. Non elle préfère les comédies françaises populaires, les blockbusters US et dans un cadre plus restreint les films intello-chiants prétentieux. Vraiment dommage, heureusement qu'on puisse se rattraper en vidéo grâce à des éditeurs comme Wild Side ou Metropolitan.
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